Il est certainement exact que, «dans le cas des traités multilatéraux, l'acceptation (…) d'une réserve est presque invariablement implicite ou tacite».
Une telle solution permettrait de mentionner les conséquences possibles du silence en tant qu'élément de l'acquiescement, sans mettre exagérément l'accent sur ce dernier.
Comme l'a écrit le professeur Don Greig, « dans le cas des traités multilatéraux, l'acceptation … d'une réserve est presque invariablement implicite ou tacite ».
Il n'est pas nécessaire de faire une distinction entre l'acceptation tacite et l'acceptation implicite des réserves, puisque les effets juridiques sont les mêmes.