Le principal problème que rencontrent les pays en développement sur le plan de la qualité de l'eau continue d'être la pollution de l'eau due aux excréments humains.
Ce dernier, en se grattant, faisait souvent pénétrer involontairement les excréments à l'intérieur de la piqûre ou d'une coupure, ou encore dans les yeux ou la bouche.
Les camps de déplacés sont dépourvus d'installations sanitaires et une odeur pestilentielle d'ordures et d'excréments humains plane dans l'air, toutes conditions propices à la propagation de maladies.
Les familles pauvres sont les plus susceptibles de ne pas avoir d'accès aux services d'approvisionnement en eau et d'assainissement de base, facteur qui est lui-même un indicateur de pauvreté.
Par ailleurs, l'augmentation de la teneur en nitrates de ces dernières résulte probablement de l'épandage croissant d'engrais dans les zones agricoles ou de l'évacuation des matières de vidange.
Des systèmes de collecte et d'évacuation des excréments humains et des eaux usées par tout à l'égout desservent 95,3 % des familles urbaines et 61,1 % des familles rurales.
Les maladies hydriques dues à la contamination fécale des eaux souterraines et de surface restent l'une des principales causes de mortalité et de morbidité dans les pays en développement.