La capacité de l'État à accroître ses recettes et à élargir l'assiette fiscale est une condition essentielle au développement d'un pays à revenu intermédiaire.
L'augmentation des recettes publiques est due à l'amélioration du recouvrement des impôts, à l'élargissement de l'assiette fiscale et à la réforme du système fiscal.
Au fur et à mesure que l'économie parallèle est mise au jour, la base fiscale s'élargit, accroissant ainsi les recettes pour le développement national.
Pour tous les pays en développement, l'accroissement des recettes - notamment par la diversification de l'assiette fiscale et le renforcement de l'administration fiscale - est indispensable.
En outre, en cherchant à attirer les investissements étrangers, les pays peuvent exercer une discrimination à l'encontre d'entreprises locales, d'où une détérioration de l'assiette fiscale.
La demande croissante de services excède souvent l'assiette fiscale et les ressources, sans parler des capacités de fond, des municipalités et même des gouvernements nationaux.
L'accès aux marchés demeure le pilier le plus problématique, malgré l'accord trouvé à la sixième Conférence ministérielle sur l'utilisation de quatre fourchettes dans la formule étagée.
L'économie parallèle, nourrie par les profits illicites, entraîne une réduction de la base des recettes allouées à l'éducation, aux soins de santé, aux retraites et autres secteurs essentiels.
Au total, une taxation à faible taux des transactions financières peut s'avérer beaucoup moins créatrice de distorsions qu'un impôt à taux plus élevé appliqué à des bases différentes.
On s'intéresse beaucoup, dans les pays à revenu intermédiaire, à la lutte contre les flux de capitaux illicites, qui constitue un moyen d'élargir et de consolider l'assiette fiscale.
De ce fait, le Guatemala n'est pas parvenu à élargir sa base fiscale pour atteindre l'objectif pourtant modeste de 12 % du PIB fixé dans les accords de paix.
L'approche standard de la solvabilité financière réduit indûment le rôle des investissements publics dans la promotion de la croissance économique, qui élargit l'assiette fiscale et renforce les capacités budgétaires.
Le Gouvernement s'efforce également d'élargir l'assiette de l'impôt et d'appliquer le principe de la progressivité de l'impôt en vue d'accroître les capacités de collecte des recettes nationales en faveur du développement.
Il lui ressemble pour ce qui est de la base des prélèvements et des mécanismes de collecte, mais s'en écarte en ce qui concerne la destination des taxes et les taux proposés.