Cette démarche contracyclique vise l’expansion de la production (et de l’emploi), mais elle entraîne un gonflement de la masse monétaire et, partant, une hausse des prix.
Malgré des prix élevés, Londres arrive en tête du palmarès des villes les plus attractives pour le shopping, sur 33 métropoles européennes, devant Madrid, Barcelone et Paris.
En dépit de leurs longues heures de travail doublées d'heures supplémentaires pour essayer de gagner leur vie, leurs salaires restent insuffisants face à la montée des prix.
La consommation et l'investissement privés connaîtront eux aussi un ralentissement à cause de craintes au sujet de l'emploi, de la hausse de prix et du fort endettement des consommateurs.
Certaines préoccupations ressortent nettement dans la population. 96% des personnes interrogées considèrent que la hausse des prix est un problème pour le pays, 72% pensent que c'est un gros problème.
La hausse des prix risque par ailleurs de déstabiliser la situation politique et de provoquer des troubles sociaux dans les pays, y compris 26 pays parmi les moins avancés politiquement instables.
Au moment de la publication de cette étude, le PNUD prévoyait qu'une augmentation de 10 % de l'indice des prix pourrait pousser un autre tiers du pays en deçà du seuil de pauvreté.
Afin de donner des garanties sociales aux titulaires d'un poste de la fonction publique, les traitements et indemnités sont indexés sur l'augmentation des prix selon la périodicité prévue pour les employés du secteur public.
En outre, bien que le requérant ait soumis des pièces attestant l'augmentation de certains prix après la libération du Koweït, il n'a pas démontré que ces hausses résultaient directement de l'invasion et de l'occupation.