La carte des anomalies magnétiques montre nettement les distinctions entre le bassin eurasien, océanique au sens strict, et le bassin amérasien, sous-continental.
De ce fait, l'introduction d'espèces entre bassins océaniques ayant des régimes océanographiques similaires peut avoir des effets préjudiciables sur la biodiversité de la haute mer.
Le diagramme montre les principaux types génétiques crustaux du bassin arctique : structure crustale à accrétion (bassin eurasien) et croûte continentale transformée à divers degrés (bassin amérasien).
Pendant cette période, la quasi-totalité des aires marines du bassin a fait l'objet de sondages bathymétriques de haute précision, d'une densité de 5 à 15 kilomètres.
On a donc analysé tous les éléments géologiques et géophysiques dont on disposait sur le bassin arctique, et des expéditions ont réalisé en outre des études spéciales.
Les recherches ont porté notamment sur la morphologie des nodules de manganèse, en tant qu'indicateur des processus océaniques en jeu dans le bassin du centre de l'océan Indien.
Une autre étude a porté sur l'activité volcanique et les gisements connexes de fer et de manganèse ainsi que sur l'activité hydrothermique dans le bassin du centre de l'océan Indien.
On a comparé les caractéristiques spectrales des anomalies magnétiques d'entités de type divers : ride de Mendeleyev, ride Alpha, dorsale Groenland-Féroé, Islande, bouclier de l'Anabar, et bassin de la Toungouska.
Grâce à la Commission océanographique intergouvernementale (COI) et à l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le système des Nations Unies dispose d'un centre de coordination des observations physiques à l'échelle des bassins océaniques.
Les cartes de synthèse des anomalies gravitationnelles font apparaître clairement les grands traits de la structure crustale profonde du bassin eurasien, du bassin canadien, de la ride Alpha et de la ride de Mendeleyev.
La position du pied du talus continental est représentée sur la carte de l'océan Glacial Arctique conformément au schéma typologique de la croûte terrestre du bassin arctique dont il a été question plus haut.
La limite extérieure du plateau continental de la Fédération de Russie ne va pas au-delà de la ligne de délimitation I dans le bassin eurasien, de la ligne de délimitation II dans le bassin amérasien.