Cependant, il y a une réticence à déposer de l'argent dans les systèmes bancaires, ceux-ci payant généralement des taux d'intérêt réels en décalage négatif.
Or, un gouvernement ne peut pas modifier l'excédent budgétaire primaire en présumant simplement que la croissance du PNB et le taux d'intérêt réel resteront constants.
En raison de modestes poussées inflationnistes, les taux d'intérêt réels à long terme, s'ils ont augmenté, sont restés proches des taux les plus bas jamais atteints.
À l'heure actuelle les investisseurs étrangers empruntaient sur le marché local car le taux d'intérêt effectif était moindre en raison de la surévaluation de la roupie mauricienne.
En règle générale, lorsque la pression inflationniste est faible, cet appui revêt la forme de taux d'intérêt réels positifs mais faibles et d'une expansion de la masse monétaire.
Ce financement de l'administration publique par les banques nationales a contribué à maintenir les taux d'intérêt réel à un niveau très élevé, au détriment des investissements dans le secteur privé.
Si la valeur réelle des taux à long terme demeurait en deçà de cette valeur de 5,5 % sur le long terme, cela pourrait entraîner une réévaluation des prestations à payer.
Compte tenu de cette hausse modeste et de l'augmentation des prix dans certains pays, les taux d'intérêt réels n'ont quasiment pas changé ou ont même baissé au cours des 30 derniers mois.
Pour les pays qui souhaitaient revenir sur les marchés financiers internationaux après la crise de la dette, des taux d'intérêt réels plus élevés et un taux de change stable étaient des préalables.
Concernant le taux de rendement, il est recommandé de retenir le taux réel attendu des obligations d'administrations publiques, ajusté au besoin à l'aide d'autres indicateurs du coût des emprunts supporté par les administrations publiques.
Cette analyse se fonde largement sur le niveau élevé des taux d'intérêt réels qui, conjugué à la bonne cote de crédit des pays de la région, a contribué à accroître les apports de capitaux.
L'Argentine a non seulement subi une réduction de ses exportations vers le Brésil due à l'ajustement monétaire, mais elle a aussi souffert du niveau élevé des taux d'intérêt réels qui était nécessaire pour soutenir le change.
Toutefois, dans les pays en développement mieux nantis où les taux d'intérêt réels sont déjà élevés, une nouvelle hausse importante pourrait provoquer une entrée brutale en récession du fait d'une chute soudaine des prix des actifs.