Le Représentant spécial souligne que les personnes inculpées par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie doivent être traduites en justice.
Il est indéniable qu'en ex-Yougoslavie, certaines personnes croient qu'elles pourront se cacher et attendre tranquillement que le Tribunal ferme ses portes.
Par ailleurs, il est positif que le Représentant spécial et les autorités yougoslaves puissent développer un dialogue nourri sur les questions d'intérêt commun.
Le système juridique de l'ancienne République yougoslave de Macédoine considère que toutes les personnes âgées de moins de 18 ans ont le statut d'enfant.
La coopération avec les États issus du démembrement de l'ex-Yougoslavie s'est poursuivie pendant la période considérée, débouchant sur plusieurs arrestations et redditions volontaires.
Puis une nouvelle crise a surgi dans les Balkans, avec plus de 100 000 personnes contraintes de quitter leurs foyers dans l'ex-République yougoslave de Macédoine.
Cette catastrophe, qui n'a pas seulement frappé les Albanais, mais aussi les Croates, les Bosniaques et les Serbes dans le territoire de l'ex-Yougoslavie.
Cela signifie, en particulier, communiquer des informations qui permettent de savoir où se trouvent les fugitifs, conformément aux rapports dont nous sommes saisis.
C'est encore une fois au nom de ces minorités croate, musulmane, albanaises ou serbe que plus de 200 000 ex-yougoslaves ont perdu la vie au début des années 90, pour l'essentiel en Bosnie.