Le Comité consultatif a de sérieux doutes quant à l'opportunité de faire intervenir la Cour internationale de Justice dans les différends avec le personnel.
Une victime membre d'une organisation syndicale peut également s'adresser à cette dernière, qui est habilitée à participer au règlement des différends en matière d'emploi.
Cependant, les différends survenant dans «des services officiellement répertoriés comme étant essentiels» pourraient être soumis à l'arbitrage obligatoire d'un tribunal compétent (court of inquiry).
La loi sur les relations professionnelles et les conflits du travail reconnaît à tous les travailleurs le droit de s'affilier au syndicat de leur choix.
Des personnes qui ont souffert un préjudice à la suite d'une violation de leur droit à l'égalité garanti par la Convention peuvent saisir les tribunaux.
Les conflits du travail, déclenchés par le travailleur ou l'employeur, sont soumis à un juriste spécialisé et doivent être réglés dans les quatorze jours à compter du dépôt de la plainte.
De même, le Tribunal du travail ne traite que des questions concernant les relations entre patronat et salariés, les syndicats et toute autre question découlant d'un conflit du travail.
Il convient de signaler qu'aucun service n'a jamais été désigné comme étant un «service essentiel» et par conséquent, aucun tribunal n'a jamais été saisi d'un différend impliquant un «service essentiel».
Par ailleurs, il a reçu plus de 4 600 accords et règlements intérieurs et délivré 2 695 attestations du bien-fondé tant d'actions collectives de propriété que d'ordres de grève.
Les syndicats sont favorables au règlement des différends et conflits du travail dans l'esprit du partenariat social, de la loi et de la recherche du consensus et du respect mutuel.
Les contraintes liées à l'offre, comme la mauvaise récolte de soja et les mouvements sociaux qui se sont produits dans certaines mines, ont également dopé les prix de certains produits.