La brise mollissait sensiblement, mais heureusement la Mer tombait avec elle. La goélette se couvrit de toile. Flèches, voiles d'étais, contre-foc, tout portait, et la mer écumait sous l'étrave.
Vers midi, la brise mollit un peu et hâla le sud-est. Le pilote fit établir les flèches ; mais au bout de deux heures, il fallut les amener, car le vent fraîchissait à nouveau.
Ils ont ajouté que la partie du Haut-Karabakh tirait parti de la direction du vent pour provoquer des incendies sur la ligne de contact, qui étaient ainsi propagés vers les zones azerbaïdjanaises situées derrière la ligne.
Aucun échange de paroles n’eût été possible. La pluie ne tombait pas très-abondamment, car elle se pulvérisait au souffle de l’ouragan, mais l’ouragan était terrible.
À huit heures du matin, le Bonadventure appareillait et filait très-rapidement en s’élevant vers le cap Mandibule-nord, car il avait vent arrière, et la brise tendait à fraîchir.
La brise mollissait sensiblement, mais heureusement la mer tombait avec elle. La goélette se couvrit de toile. Flèches, voiles d’étais, contre-foc, tout portait, et la mer écumait sous l’étrave.
Toute notre consolation présente, tout notre réconfort, c'était que le vaisseau, contrairement à notre attente, ne se brisait pas encore, et que le capitaine disait que le vent commençait à s'abattre.
Or, il eut précisément lieu d’être satisfait, car vers le soir la brise calmit sensiblement, puis changea, et le Duncan put déployer sur une mer tranquille toutes ses incomparables qualités.
Le temps était beau, le baromètre remontait sans secousses, le vent semblait bien établi, toutes les chances étaient donc en faveur de ces braves gens, qu’un devoir d’humanité allait entraîner loin de leur île.
Le lendemain, — 16 octobre, — le vent fraîchit beaucoup, en remontant encore plus au nord, et, par conséquent, dans une direction moins favorable à la marche du Bonadventure, qui bondissait sur les lames.
Vers midi, la brise mollit un peu et hâla le sud-est. Le pilote fit établir les flèches ; mais au bout de deux heures, il fallut les amener, car le vent fraîchissait à nouveau.
Très-heureusement, si le vent fut très-fort, la mer, couverte par la côte, ne grossit pas extrêmement. On n’eut donc pas à redouter les coups de lame, qui sont un grand danger pour les petites embarcations.
Et quoique la tourmente commençât à s'abattre un peu, néanmoins il n'était pas possible qu'il surnageât jusqu'à ce que nous atteignissions un port ; aussi le capitaine continua-t-il à faire tirer le canon de détresse.
Néanmoins après avoir recommandé nos âmes à Dieu, de la manière la plus fervente, nous hâtâmes de nos propres mains notre destruction en ramant de toutes nos forces vers la terre où déjà le vent nous poussait.