Il souligne qu'au moment où il a adressé sa communication, il avait épuisé tous les recours internes et a effectivement été expulsé peu de temps après.
Elle a souligné à ce propos que maintes fois, des membres de groupes considérés comme détenteurs d'opinions religieuses extrémistes avaient été harcelés, arrêtés ou expulsés.
Le Ministre principal a déclaré que le coût de cette patrouille serait inférieur au montant des dépenses engagées pour arrêter les immigrants clandestins et les expulser.
Un étranger peut être reconduit à la frontière si le retrait de sa carte d'immatriculation ou de résidence a été prononcé pour motif de « menace de l'ordre public » (art. 21).
Avant le décret, toute nouvelle démarche d'un demandeur d'asile débouté était considérée irrecevable, car se heurtant à une précédente décision définitive; elle entraînait ipso facto son éloignement du territoire.
Ils ont noté que les immigrants en situation irrégulière pouvaient rester en détention pendant une période d'une durée indéterminée pendant que leur situation était examinée ou en attendant d'être expulsés.
Un étranger ne pouvait non plus être expulsé si on estimait qu'il subirait des tortures, des traitements inhumains ou dégradants ou d'autres peines dans le pays vers lequel il serait renvoyé.
Il relève que l'auteur n'a pas été inculpé ni condamné pour une infraction pénale dans l'État partie et que son expulsion n'est pas une sanction prononcée à l'issue d'une procédure pénale.
3 Il est vrai que ce jugement était d'application immédiate et qu'à tout moment, même avant le terme de cette période de dix jours, l'auteur était susceptible d'être reconduit à la frontière.
Le Comité recommande à l'État partie de fournir dans son prochain rapport des renseignements complémentaires sur les conditions de rétention des demandeurs d'asile et des migrants sans papiers qui sont en attente d'expulsion.
Il s'inquiète toutefois de ce que la rétention aux fins d'expulsion soit courante et regrette qu'il n'existe pas de limite absolue à la durée pendant laquelle un demandeur d'asile peut rester en rétention.
Cela est bien sûr éminemment dissuasif, puisque celui qui n'est pas déjà titulaire d'un titre ou d'une autorisation de séjour se trouve ipso facto susceptible, immédiatement, d'un arrêté de reconduite à la frontière.