Les affrètements à temps comportaient des clauses de risques de guerre permettant aux armateurs d'annuler les chartes-parties si des hostilités bien déterminées venaient à éclater.
La NITC demande donc le remboursement de US$ 1 205 143, somme correspondant à la partie du règlement avec Troodos qui se rapporte, selon la NITC, aux affrètements annulés.
Le Comité note toutefois qu'une fois ces affrètements à temps annulés, la NITC aurait pu éviter des pertes en rendant rapidement les navires à leurs propriétaires.
Dans le cadre de ce différend, Troodos a exigé un montant de US$ 6 830 075 au titre de l'utilisation des quatre navires après l'annulation des chartes-parties conformément aux clauses de risques de guerre.
La NITC a refusé de verser la somme exigée par Troodos, ce qui a donné naissance à un contentieux sur plusieurs points, notamment la question de l'annulation des affrètements.
L'invasion du Koweït par l'Iraq a déclenché l'application des clauses de risques de guerre pour les affrètements à temps conclus avec l'agent maritime Troodos, ce qui s'est traduit par l'annulation de quatre affrètements.