1.Nous constatons avec consternation l'extrême pauvreté dans laquelle ont été plongés 25 millions d'agriculteurs et de travailleurs du secteur du café par le très faible niveau des prix.
2.Les participants constatent avec consternation l'extrême pauvreté dans laquelle ont été plongés 25 millions d'agriculteurs et de travailleurs du secteur du café par le très faible niveau des prix.
3.Nous nous félicitons de la décision des États-Unis de réintégrer l'Organisation internationale du café mais dans le même temps, nous leur demandons de rémunérer davantage les centaines de milliers de familles qui cultivent le café dans les zones rurales.
4.D'après les données communiquées par Gabriel Silva, le Président de la Fédération colombienne des producteurs de café, il y a cinq ans, les consommateurs de café ont dépensé 30 milliards de dollars tandis que les producteurs en touchaient 12, soit 40 %.
5.L'échec des négociations agricoles du Cycle de Doha, encore frais dans nos mémoires, donne la pleine mesure du chemin qui nous reste à parcourir pour le respect par tous des règles du jeu afin que le commerce mondial soit aussi profitable aux géants de l'agrobusiness qu'aux petits cotonculteurs sénégalais, béninois, burkinabé et maliens, ainsi qu'aux petits planteurs de café ougandais, ghanéens ou ivoiriens. Oui au libre commerce, mais à un commerce juste et équitable.