2.De ce fait, l'assistance humanitaire restreinte, essentiellement fournie par le système des Nations Unies et quelques organisations non gouvernementales internationales, ne permet de répondre que marginalement aux besoins de la population.
3.Il est tragique de constater que la majorité des 2 milliards et plus de personnes vivant et travaillant dans des petites exploitations sont pauvres et luttent pour vivre avec moins de 2 dollars par jour.
4.La paralysie des activités économiques provoquée par l'occupation militaire, les bouclages et les fermetures de routes aggravent la situation déjà désespérée de l'immense majorité de la population palestinienne, qui survit dans une pauvreté toujours plus dramatique.
5.L'ensemble de réformes a franchi avec peine la Commission des affaires constitutionnelles et juridiques mais, le 26 avril, il lui a manqué deux voix, à l'issue d'une session de deux jours, pour obtenir la majorité des deux tiers requise à la Chambre basse.
6.Dans le monde entier, la plupart des personnes souffrant de la faim vivent aux marges de la société : ce sont des cultivateurs pauvres pratiquant l'agriculture de subsistance, des pêcheurs, des habitants des forêts des zones montagneuses et d'autres régions défavorisées sur le plan géographique, climatique et social.
7.Plus de 70 % des meilleures terres arables sont possédées ou cultivées par moins d'un pour cent de la population, représenté par environ 4 100 agriculteurs blancs, essentiellement de souche britannique, alors que plus de 13 millions de Zimbabwéens noirs gagnent à peine leur vie avec les 30 % restants des plus mauvaises terres arables.
8.Si catastrophique qu'ait pu être l'ouragan, il nous offre une occasion de repenser fondamentalement la stratégie dominante de développement tiré par l'exportation et financé par l'endettement, qui est conçue en grande partie dans l'intérêt d'une oligarchie de propriétaires fonciers et d'entreprises bananières multinationales au détriment de la majorité des paysans pauvres qui pratiquent une agriculture de subsistance.
9.Il nous faut cependant reconnaître que la grande majorité des habitants de la Sierra Leone - qui ont encore du mal à joindre les deux bouts dans un environnement parmi les moins avancés au monde et à faire face aux conséquences désastreuses d'une rébellion longue de 10 ans - trouvent pratiquement impossible de comprendre quoi que ce soit en matière de stratégies intégrées, de documents de stratégie, de rapports et de cadres.
10.Vu que la plupart des ressources investies dans la réduction des risques de catastrophe proviennent du secteur humanitaire, source précieuse de financement dont les moyens sont à peine suffisants pour couvrir les activités d'intervention et de secours, un des pays qui ont formulé des observations a jugé plus réaliste que les différents services gouvernementaux intègrent des éléments de réduction des risques dans les programmes de développement à tous les niveaux, à condition d'être sensibilisés à cette question et de s'y employer avec conviction.