2.Le peuple du Sahara occidental doit avoir la possibilité de décider de son avenir moyennant un référendum libre et régulier sous les auspices des Nations Unies.
3.Le Conseil de sécurité devrait adopter une approche plus sérieuse et donner au peuple du Sahara occidental l'occasion de voter au cours d'un référendum libre et juste.
4.Toutefois, la communauté internationale doit se rappeler ce qui s'est passé après la tenue d'un référendum au Timor oriental et être prête à empêcher la répétition de pareille situation.
5.Elle estime qu'il est grand temps d'organiser un référendum libre et impartial, qui permettra de régler la question douloureuse qui se pose aux peuples sahraoui et marocain depuis de nombreuses années.
6.La délégation de Fidji souligne que les peuples de ces territoires doivent choisir eux-mêmes leur statut politique, et estime qu'un référendum constitue la méthode la plus équitable à cet égard.
7.Cependant, il faut tout faire pour éviter que l'organisation du référendum soit entravée par la radicalisation des positions ou l'indifférence de ceux, qui ont la responsabilité de chercher une solution acceptable pour les parties.
8.Le Venezuela préconise l'organisation rapide d'un référendum juste et impartial et invite les parties à redoubler d'efforts à la prochaine réunion tenue sous l'égide de l'Envoyé personnel du Secrétaire général, M. James Baker.
9.En ce qui concerne le Sahara occidental, l'orateur fait observer que l'Assemblée générale a entériné le plan de règlement, qui prévoit l'organisation d'un référendum; mais neuf ans plus tard, celui-ci n'a toujours pas eu lieu.
10.«… à La Haye, M. Papadopoulos a accepté, à certaines conditions, d'accéder à ma demande tendant à soumettre le plan à référendum et s'est déclaré disposé à ne pas rouvrir la négociation sur le plan lui-même, si M. Denktash faisait de même» (par. 140).
11.Tout en reconnaissant que l'organisation du référendum et des scrutins ultérieurs poserait un problème logistique majeur, qui pourrait peser sur le calendrier électoral, tous les dirigeants de la transition et autres parties prenantes ont réaffirmé leur volonté de respecter le calendrier électoral afin de mener le processus de transition à son terme rapidement et dans de bonnes conditions.
12.Pour ce faire, elle a tenu compte de la création de la MINUAD pour ce qui est des opérations au Darfour, de sa plus grande expérience des problèmes opérationnels se posant dans le pays et du besoin qu'elle a de disposer de solides structures d'appui pour continuer à décentraliser ses tâches fonctionnelles et être en mesure de faire face aux difficultés que poseront les grandes étapes de l'application de l'Accord de paix global, notamment les élections et le référendum.