2.Il n'y a pas de définition ni d'évaluation universellement convenues de la pauvreté et toute tentative de définir cette notion implique inévitablement des jugements de valeur subjectifs.
3.Cela permettra aussi d'alléger le poids des préjugés et de la subjectivité découlant de l'extrémisme intellectuel dans un monde qui n'est pas exempt de complexités idéologiques et politiques.
4.Nous pensons, peut-être un peu trop empiriquement et subjectivement, que les propositions sont quelque peu modestes, surtout au regard des problèmes et défis qui se posent à l'Organisation dans le monde réel où nous vivons.
5.La notion de qualité de la gouvernance et des institutions est intrinsèquement subjective, et comme la Banque mondiale émet également des recommandations sur les questions de gouvernance, il se peut que l'indice reflète dans quelle mesure les pays donnent suite à ces conseils.
6.Le nouveau cadre est incontestablement en nette amélioration par rapport au système précédent, mais il présente encore plusieurs défauts. D'abord, comme plusieurs groupes de la société civile le font observer avec raison, cette approche repose en grande partie sur des outils analytiques et des prévisions de la Banque mondiale de type subjectif, qui se sont souvent révélés être trop optimistes dans le passé.
7.La notion de bonne gouvernance et de bonnes institutions est foncièrement subjective et, étant donné que la Banque mondiale formule aussi à l'intention des pays des recommandations sur les questions de gouvernance, il se peut que l'indice montre surtout dans quelle mesure les pays appliquent les conseils de la Banque. Un autre sujet de préoccupation concerne la précision de la mesure et sa cohérence entre les pays.